Paddy’s Leather Breeches |
Commençons par la fameuse jig de Roy qui neutralise les kiltômes.
Cette mélodie accompagne la Jig irlandaise que caricaturent les danseurs écossais
en imitant les mimiques d’une personne en colère (poing levé, piétinements, bras dressés,
sourcils froncés). Elle parodie une blanchisseuse irlandaise
en colère quand elle découvre que des garçons du voisinage ont renversé puis piétiné
son linge propre qui était étendu pour sécher. Une autre version dit que la blanchisseuse
secoue les volants de sa jupe, car elle est furieuse après son mari qui, rentré au
petit matin du pub où il a dilapidé toutes les économies du foyer, ose parader
devant elle malgré sa réprimande. On prétend aussi que la blanchisseuse irlandaise
est également tourmentée par un lutin.
Lorsque c’est un homme qui danse, on raconte
qu’il est en colère parce que la négligente
blanchisseuse a fait rétrécir sa culotte préférée, un vêtement de première qualité.
Il agite alors son bâton et montre les poings pour exprimer sa rage à l’encontre
de la défiance de la blanchisseuse, furieuse que sa compétence soit mise en doute.
J’ai donc trouvé que cette mélodie était tout à fait
appropriée pour donner le mal de tête aux kiltômes !
Pour davantage d’informations sur ce sujet, vous pouvez consulter mon
site dédié aux airs traditionnels écossais :
http://cornemusique.free.fr/paddyleatherbreeches.php
Greenwoodside |
C’est le morceau de musique appris par Uilleam à Bannockranckie avec le pipe Major Birl. Celui qu’il joue dans la caverne de Whiteplaid pour acquérir les pouvoirs fantomatiques.
Black Bear |
C’est l’air joué par Roy en quittant le château de Darkcliff
au moment où les troupes sont pressées de regagner le port pour rentrer
chez elles et se disperser.
Roy l’avait créé en l’honneur du géant de Bannockranckie.
Elle a la réputation d’être la marche régimentaire la plus rapide du Royaume-Uni.
Cette mélodie est traditionnellement jouée par les militaires avant le « dispersé »
en fin de parade ou au moment de rentrer à la caserne après une journée de manœuvres.
C’est une des rares occasions où, parfois, les militaires ne respectent pas la cadence.
Ils marchent souvent plus vite que la musique, pressés qu’ils sont de rentrer !
Pour davantage d’informations sur ce sujet, vous pouvez consulter mon
site dédié aux airs traditionnels écossais :
http://cornemusique.free.fr/blackbear.php
79th Farewell to Gibraltar |
C’est l’hymne de marche du clan des MacClyde. Il est joué pendant la parade d’ouverture des jeux de Stirburn. Dans mon livre je lui ai donné le nom plus romanesque de "The MacClydes are coming".
Highland Laddie |
C’est l’air officiel des jeux de Stirburn. Celui que joue Roy pour prévenir du retour anticipé de Duff et que sifflote Eimhir sur la jetée de Stone Harbour lorsqu’elle pense à son amour. Laddie signifie "jeune homme" en écossais.
Ecoutez Highland Laddie
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Mairi’s Wedding |
C’est l’air que joue Roy lors de la procession d’entrée au
mariage d’Eimhir et d’Angus.
Pour davantage d’informations sur ce sujet, vous pouvez consulter mon
site dédié aux airs traditionnels écossais :
http://cornemusique.free.fr/mhairiswedding.php
Ghillie Calum |
C’est l’air traditionnel sur lequel Eoin évolue à la danse des épées. Celui que joue Roy lorsqu’Eoin et Eithne dansent ensemble aux dessus des épées pour savoir si leur mariage sera heureux.
Une vidéo tutorielle
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Danse des épées
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When the Battle is over |
C’est l’air de retraite joué par Roy en quittant les souterrains de Darkcliff peu avant d’être attaqué par les requins. C’est également celui imposé aux clans lorsqu’ils se retirent après avoir été éliminés à l’épreuve du serment des flèches aux jeux de Stirburn. Traditionnellement, cet air est joué par les régiments écossais lorsqu’ils regagnent leur campement ou leur caserne.
Marquis of Hunthly’s Fling |
C’est l’air sur lequel Eithne danse sa Highland Fling lors de sa compétition à Stirburn.
La vidéo tutorielle ci-contre décrit un des
un des pas significatif (Shake & Turn) de cette danse.
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Réveillé (Johnny Cope) |
C’est un des airs (avec Up in
the mornin’s no more for me) traditionnellement joué pour
le Réveillé. Imaginez-vous tiré du lit par Roy le
jouant tous les matins. Cet air remémore la victoire Jacobite de
Prestonpans sur les forces gouvernementales, commandées par Sir
John Cope, défaites après avoir été surprises par
une attaque à l’aube.
Pour davantage d’informations sur ce sujet, vous pouvez consulter mon
site dédié aux airs traditionnels écossais :
http://cornemusique.free.fr/johnnycope.php
Brose and Butter |
C’est l’air que joue Roy, le matin, pour signaler que le brunch (copieux petit-déjeuner) est servi.
Lights Out (Lord Lovat’s Lament) |
C’est un des airs (avec Donald Blue) traditionnellement joué pour commander l’extinction des feux. Lorsque Roy le joue, le couvre-feu de l’aile droite entre en vigueur.
Bien que l’on prétende aussi qu’elle soit une danse de la fertilité,
il est communément admis qu’il s’agit d’une danse de la victoire. Elle était pratiquée par le guerrier vainqueur, au dessus de son petit bouclier rond au centre duquel une longue pointe était dressée nécessitant une grande dextérité pour ne pas s’empaler le pied. Elle permettait donc aux guerriers de développer vigueur et agilité pour être capables de combattre sur toute nature de terrain, parfois jonché de cadavres et d’armes tombées pêle-mêle. C’est la raison pour laquelle les anciens rois et les chefs de clan utilisaient cette danse pour choisir leurs hommes parce qu’elle révélait leur agilité, leur force, leur endurance et leur précision. Les régiments écossais l’utilisèrent ensuite comme exercice pour garder les troupes en forme et prêtent pour la bataille. La Highland Fling mobilise les muscles de la tête aux pieds et s’apparente à un sprint fait de jeux de jambes complexes où le danseur saute 192 fois (pour les danses en 6 steps). Le danseur doit exécuter des mouvements de jambes très rapides et très précis tout en restant sur la pointe des pieds. Les genoux sont tournés vers l’extérieur, les bras sont levés tendus et le tablier du kilt doit rester plat. Les juges notent tout particulièrement l’élévation, la coordination bras-jambes et le respect du tempo musical, mais aussi l’apparente facilité que l’on donne à danser. Pour être une danseuse des Highlands accomplie, il est donc nécessaire d’avoir la grâce d’une ballerine et la puissance d’une gymnaste. |
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Le Modern Caledonia :
C’est le tartan du clan des MacClyde.
Il fut le tartan préféré des Dames d’Edinbourg au
18ème siècle. Celles qui le portait affichaient leurs sympathies
Jacobites et leur opposition à l’Angleterre. C’est l’un des
tartans écossais les plus riche en couleurs. C’est celui qu’arbore
aujourd’hui le plus important pipeband français : le Paris and District Pipe Band.
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Le Hunting Caledonia :
C’est le tartan de chasse du clan des MacClyde. Celui porté par les jeunes MacClyde dans la forêt d’Oakwood Pine. Les coloris vifs sont atténués mais le tartan conserve son canevas original.
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Lord Glentanar, responsable des scouts d’Ecosse, créa ce tartan en 1922 à l’attention des
scouts n’ayant pas de tartan personnel et pour les groupes de scouts requérant le port d’un
uniforme. Il s’inspira de celui du Black Watch. Il fut peu populaire et peu porté.
Aussi en 1989 changea-t-on le coloris en éclaircissant le gris clair en blanc. Depuis cette date ce tartan est connu sous l’appellation de « Grey Watch ». L’auteur en imaginant de donner le nom du « Grey Watch » à ceux s’arrogeant l’apparence des fantômes mais dont la couleur de robe virait au gris ignorait alors ce détail. Avec l’aimable collaboration de Robert qui renseigna l’auteur. |
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C’est le tartan de la famille de l’auteur, référencé au National Scottish Register of tartans. Il représente une carte des Highlands, avec les lochs (bleu), les forêts (vert foncé), les vallées (vert clair), les montagnes (marron/rouge+vert), la bruyère (mauve/rouge+bleu), les bancs de brumes et les fantômes (blanc) et les sentiers (jaune). La couleur rouge représente les baies de l’arbre de Rowan, un porte-bonheur qui protègera ceux revêtant le tartan. Les couleurs sont également inspirées des écussons du Finistère et du Cantal, représentant la Bretagne et l’Auvergne, régions dont on dit que, réunies, elles donnent l’Écosse et où l’auteur passa une grande partie de sa vie familiale. Ce tartan est libre de port, mais ceux l’arborant s’engagent à l’honorer d’une conduite guidée par le respect des bonnes manières. |
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Glamis Castle
Votre imagination n’aura pas à vagabonder car ce château existe !
Je ne pouvais pas l’ignorer, ce dernier ayant la réputation
d’être plébescité par la plupart des fantômes écossais.
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Le collier d’Eimhir
C’est ce modèle de collier qui m’inspira celui que façonnât Angus pour sa dulcinée. |
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Le manoir des MacBonnie
Cette photo, d’un petit hôtel typiquement écossais pourrait figurer du manoir des MacBonnie unifié en une seule demeure par la réunification des maisons d’enfance voisines de chacun des époux. |
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La lande de White Peatmoor
Imaginez Eimhir, Eithne, Uilleam et Murdon approchant de la lande de White Peatmoor sur un sol marécageux et détrempé, avec des nuages s’amoncellant et des bancs de brouillard de plus en plus occultants. |
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La plaine de Golden Barley
Cette image symbolise parfaitement l’arpent. Au premier plan l’orge blond et au fond les collines verdoyantes qui font barrage aux nuages. |
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Les jeux de Stirburn
Cette vue aérienne, bien que moderne, est assez évocatrice de ce que pourrait être la plaine de Stirburn, adossée à la montagne du Hill Race, au moment des jeux. |
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La voile noire
Farquhar ramenant son navire vers la grotte secrète de Darkcliff en bravant la tempête soulevée par la préparation à base de graines de Droséra faite par Eithne. |
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Les galets de Murdon
Ces images symbolisent ce que pourrait être le chemin de pierre se dessinant à la surface du lac du Glenfjord lorsqu’Eithne fait des ricochets avec les galets de Murdon. Passage qu’elle emprunta pour échapper à ses géoliers avant qu’un monstre ne surgisse des profondeurs du lac. |
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La Drosera
C’est la fameuse plante aux pouvoirs magiques sur laquelle Murdon attire l’attention d’Eithne
lorsqu’ils inspectent l’arpent de White peatmoor.
Eithne l’utilisera ensuite pour déclencher la tempête qui leur permettra
de passer la nuit sur l’île de Darkcliff.
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Scone Palace
Brièvement évoqué dans mon roman comme un lieu important du Royaume,
Scone (prononcez Scoune) Palace est l’endroit où les rois d’Écosse étaient
intronisés sur une pierre dite "de la Destinée".
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Brumes écossaises
Les fantômes affectionnent tout particulièrement bancs de brume sur lesquels ils se déplacent en glissant. On imagine aisément avec quelle rapidité ils parviennent, sans être vus, à dévaler les vallées ! |
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La forêt d’Oakwood Pine
On s’imagine Eimhir et Eithne, cachées sur la butte, observant les hommes du Grey Watch leur
dérober du bois de chêne en contrebas, aux abords de la rivière.
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Les rivières des Highlands
Elles en imposent plus par leur débit et la limpidité de leurs eaux que par leur largeur. Le courant est suffisamment puissant pour charrier les troncs et on comprend pourquoi Murdon vacilla et perdit son bâton en tentant d’en traverser une à Oakwood pine. |
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Les Huttes de Murdon
Ces masures, typiquement écossaises, ressemblent à celles que pourrait avoir Murdon le berger, à Cowhills. |
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Les fantômes
Un bon aperçu des fantômes tel qu’un oeil kiltish avisé pourrait les voir. |